Mon parcours
« Apprendre à vivre les mains ouvertes »
Toute jeune la quête de sens m’habitait déjà : le vertige face à l’immensité du ciel étoilé, l’émoi de la danse des feuilles virevoltantes entre le soleil et le vent, la lumière rose du soir sur les rochers.
Mais aussi l’incompréhension du fonctionnement des personnes autour de moi, leur incapacité au bonheur.
Petit à petit l’anesthésie émotionnelle s’est présentée comme mode de survie, l’armure avec ce savant mélange d’attaque-défense et de sur-adaptation…ce qui est très fatigant ! Il peut y avoir l’illusion d’être moins touchée par le négatif mais la carapace filtre aussi le positif.
"De l'anesthésie émotionnelle au plein ressenti"
Puis, à un moment le déclic : la vie ne peut pas être que souffrance et l’évidence que la méditation sera le chemin. C’est autour de l'âge de vingt ans que je commence à pratiquer car à cet époque dans mon esprit qui dit méditation dit bouddhisme. D’abord j'essaie seule et le constat est que je n’arrive pas à tenir 2 minutes assise, sans être assaillie par une tempête de pensées. Incapable de continuer je cherche un groupe pour pratiquer. Malgré la difficulté de demeurer en moi-même je m’y attelle le plus souvent possible.
Je décide de partir en Savoie rejoindre une congrégation bouddhiste tibétaine et le choix se fait de laisser mon métier d’urbaniste pour étudier profondément la voie du bouddha.
Enfin, ma soif de spiritualité est nourrie. Je sens que j’apprends quelque chose qui a du sens : comment fonctionne l'esprit humain dans sa dimension névrotique et aussi absolu. J’ai vécu 8 ans dans ce lieu, étudiant, pratiquant tous les jours puis de manière plus intensive en m’y dédiant complétement durant les 3 années que constituent la retraite traditionnelle bouddhiste.
A la sortie de celle-ci en tant que Lama j’ai enseigné la voie du bouddha. Puis j’ai préféré transmettre hors de tous cadres religieux. Je me suis formée à la pleine présence-pleine conscience et j’ai été également formatrice.
J’ai pu observer que nous pouvons aussi nous « planquer » sur le coussin, enfouir nos émotions, se reposer dans nos acquis, nos titres.
Je me suis rendue compte que ce n’était pas suffisant pour m’aider et aider les autres. Comment accueillir notre expérience? Discerner et accueillir les limites, les blessures du passé?
J'ai fait une thérapie ce qui m'a donné envie de proposer aussi un accompagnement thérapeutique.
J’ai découvert le merveilleux outil de la communication non violente qui continue de m’accompagner. Pour enrichir ma palette d’outil, je me suis formée à la sophrologie et à la sophro-analyse.
Désirant une approche moins mentale, plus axée sur la solution, sur ce que nous souhaitons, je me suis formée à l’approche de la thérapie Mosaïc, thérapie brève qui met l'accent sur l'ancrage dans le présent et dans ce que nous souhaitons vraiment.
Je suis supervisée autant dans mon accompagnement en méditation que dans celui de psychopraticienne.
Ma Vision
Nous sommes multiples et en même temps unique, la méditation nous ramène à la présence, à cette unité que nous sommes. La thérapie nous permet d’alléger nos souffrances, nos prisons, et aussi de voir nos croyances limitantes.
La méditation et la thérapie convergent.
La thérapie pointe ce qui nous enferme, ce que nous ne sommes pas et la méditation ouvre et révèle ce que nous sommes vraiment.
Les deux nous aident à vivre les mains ouvertes.